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"Antioxidant Level May be Linked to Autism" 
By Serena Gordon  HealthDay Reporter  

(Traduction d’un article publié le 3 avril 2005 dans le HealthDay News)

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  (Une étude sur un bas niveau de glutathion et l’autisme)

 

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                 Dr S. Jill James, PhD. professeur de pédiatrie,

                 Collège de médecine, Université de l’Arkansas

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« Le stress oxydatif, soupçonné d’être un facteur contribuant au développement de pathologies comme les maladies de coeur et le cancer, pourrait-il jouer également un rôle dans l'autisme ? Des chercheurs de l'Université de l’Arkansas croient que oui.  Dans une étude récente, on a observé chez des enfants autistes des niveaux significativement plus bas d'un antioxydant appelé glutathion et de ses précurseurs métaboliques. Le « glutathion est l'antioxydant principal des cellules, il est de plus important pour la détoxication et l'élimination des toxines environnementales, et sa forme active est réduite chez environ 80 pour cent des enfants autistes,», a déclaré la directrice de l'étude,  S. Jill James.
    
 (Mme) James dirige le laboratoire biochimique de génétique à l'Institut de recherche de l'hôpital pour enfants de l'Arkansas et est professeure de  pédiatrie au College of Medicine de l'Université de l'Arkansas en Sciences Médicales, à Little Rock. »   Des niveaux réduits d’antioxydants, tel que le glutathion, augmenteraient le niveau de stress oxydatif. Le stress oxydatif se produit lorsque les antioxydants ne peuvent plus neutraliser les radicaux libres dans le corps, ce qui peut endommager les cellules du cerveau, de l'appareil gastro-intestinal et le système immunitaire.
  
« [Nos études] suggèrent que ces enfants seraient plus sensibles à une exposition environnementale et seraient moins apte à détoxiquer les métaux lourds, »  dit MmeJames. On a longtemps suspecté, comme déclencheur de l'autisme chez les enfants génétiquement vulnérables, l'exposition aux métaux lourds, tels que le préservatif de mercure qui était jusqu'à récemment généralement utilisé dans la fabrication des vaccins pour enfants. La plupart des recherches n’ont  cependant pas confirmé ce lien et, en 2004, l'Institut de  médecine  publia un rapport déclarant qu'il ne croyait pas que les vaccins aient contribué au développement de l'autisme.  Mais cette conclusion n’a pas fait l'unanimité.
  
Mme Laura Bono, présidente de l'Association nationale d'autisme et  parent d'un enfant autiste, croit que les vaccins jouent un certain rôle dans le développement de l'autisme et a déclaré que les résultats de nouvelles études sembleraient confirmer ce lien. « Ces enfants  sont plus vulnérables, ils ne détoxiquent pas de la manière dont nous le faisons, »  dit Mme Bono.
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Mme James n'a pas incorporé la question des vaccins à l'étude courante. Elle a précisé que l'autisme est considéré  comme ayant une base génétique, mais qu'il «faut un déclencheur environnemental pour que les facteurs génétiques se manifestent ».  
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Dans le cadre de cette étude, Mme James et ses collègues ont  comparé les groupes sanguins de  90 enfants autistes à ceux de 45 enfants sans désordre, et constaté que la forme active de glutathion était réduite dans une proportion d’environ 80 pour cent chez les enfants atteints d'autisme. Mme James a ajouté que les précurseurs métaboliques de glutathion étaient réduits. « En raison d’un niveau de glutathion bas, ils atteindraient une toxicité plus tôt que quelqu'un avec des niveaux plus élevés, » a indiqué Mme James. « Mais, on n’est pas encore fixé à savoir si c’est une cause ou une conséquence de l'autisme, » a-t-elle conclu.
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 Mme Jill James et son équipe ont également analysé les changements qui se produisent dans plusieurs gènes et qui pourraient affecter le métabolisme du glutathion dans des échantillons de sang provenant de 233 enfants autistes, contre 183 enfants sans autisme. Ils ont observé plus souvent des altérations dans trois gènes chez les enfants autistes. Selon Mme James ce sont là des gènes communs qui ne causent pas l'autisme mais pourraient contribuer au développement de ces anomalies métaboliques.  
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Ce sont là les résultats de l’étude qu’elle a présentés samedi (ndlr: le 3 avril 2005) devant l’American Society for Nutritional Sciences' scientific sessions à la conférence de biologie expérimentale à San Diego. Bien que cette étude ne constitue qu’une première étape, elle considère qu'il ne serait pas déraisonnable de la part des parents d'enfants autistes de discuter avec le médecin de leur enfant de la possibilité de leur faire prendre des suppléments antioxydants puisque ces suppléments sont non-toxiques.   
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