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Lait maternel et système immunitaire
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Enter content here On avait observé
depuis des décennies que les enfants allaités résistaient mieux aux infections et aux maladies que les
enfants nourris au biberon. On sait aujourd'hui que le lait maternel favorise la production du glutathion par les cellules,
ce qui constitue dès le départ un système immunitaire fort chez les nouveau-nés. Comparativement
aux nourrissons allaités au biberon, ceux qui sont allaités au sein maternel contractent un moins grand nombre
de maladies infectieuses, notamment les otites et les pneumonies, moins de problèmes associés aux allergies
et moins de cas de cancer incluant la leucémie, le lymphome ainsi que les tumeurs cérébrales et osseuses. Ce fait allait inspirer une des découvertes les plus fondamentales dans toute l'histoire de la médecine. l
Un professeur à la faculté de médecine de l'Université
McGill, le Dr Gustavo Bounous, md, frcsc, était à la recherche d'une substance naturelle capable de fortifier
le système immunitaire. Un resserrement des normes environnementales en Europe allait le servir d'une façon
providentielle. Un important fabriquant de fromage s'était vu interdire de rejeter dans les égoûts
le petit lait demeurant après la production du fromage et cherchait un moyen d'en disposer autrement. La réputation
du Dr Bounous ayant déjà débordé les frontières, cette compagnie lui a fait
parvenir une quantité de poudre de petit lait accompagnée d'un chèque de 10,000$, l'invitant à
trouver une utilisation à ce sous produit. C'était l'élément qu'il cherchait! l Le Dr Bounous a d'abord fait ingérer ce produit
à des souris. Rapidement il a constaté que le groupe nourri avec cette protéine voyait sa durée
de vie augmenter de 35% à 50%, contre aucun changement chez d'autres groupes alimentés avec un placébo.
Il leur a ensuite inoculé des facteurs cancérigènes. Les souris recevant le placébo
perdaient leur vitalité et succombaient rapidement. Au contraire celles qui étaient nourries avec la protéine
de lactosérum résistaient bien. Cet isolat de protéine avait donc la propriété de
réduire les tumeurs cancéreuses. Face à ces résultats, le Dr Bounous réalisa qu'il se trouvait
en présence de ce qui s'annonçait une découverte majeure. Cette poudre de lactosérum, issue du
lait bovin, contenait donc le stimulant du système immunitaire qu’il cherchait et dont il allait finalement
identifier l'élément de base, la cystéine
liée, un acide aminé, matériau de base essentiel
pour la fabrication par les cellules du
glutathion, cette très importante protéine maintenant reconnue
comme la nourriture du système immunitaire. En quelque sorte, il venait de découvrir le « lait maternel pour adultes »
l Les recherches
ont duré près de 20 ans et ont été financées par le Conseil
de recherches médicales du Canada. Elles ont abouti à la mise au
point d'un précurseur de glutathion particulièrement efficace, reconnu en 2008 par Santé Canada
comme un "précurseur de glutathion pour le maintien d'un système immunitaire fort" et en 2015
comme "accroissant la force musculaire lorsque combiné à un programme d'entraînement régulier".
l Cette découverte a eu
un impact immense parmi les chercheurs à travers le monde. Jusqu'à ce moment, on ne savait pas à
quoi servait cette protéine au sein de la cellule. Désormais, le glutathion est devenu une base incontournable pour toute recherche relative au système immunitaire et à
la réduction d'un nombre considérable de pathologies, qu'il s'agisse des maladies cardiaques,
du système digestif, de l'appareil respiratoire, des maladies neurodégénératives (Alzheimer, Parkinson)
ou encore du SIDA et du cancer. Ceci est particulièrement bien reflété par PubMed,
une bibliothèque médicale que l'on retrouve sur Internet, qui présente aujourd'hui près de 130,000 articles et rapports de recherches
impliquant le glutathion contre quelques milliers seulement lorsque le Dr Bounous a débuté ses recherches
sur le glutathion en 1978! l Le grand mérite du Dr Bounous est d'avoir identifié dans le lactosérum une source inépuisable
de cystéine, devenue rare, un des trois acides aminés essentiels (glycine, glutamate et cystéine) pour
la production du glutathion. La phase d'expériences en laboratoire sur des souris fut suivie d'essais cliniques sur
des humains qui aboutirent à des résultats aussi concluants. Restait alors à mettre au point un protocole
sophistiqué et fiable pour extraire la cystéine sans la dénaturer et la faire parvenir intacte aux cellules.
Ce résultat a été définitivement acquis en 1996. Dès lors le précurseur était
un produit stable, efficace, scientifiquement élaboré et mis au point. Il était prêt à
être introduit sur le marché.
LA CYSTÉINE ET L'ALIMENTATION l
La dégradation
continue des aliments depuis 50 ans a considérablement réduit leur capacité à pourvoir l'organisme
en cystéine. Des aliments crus comme le brocoli, le blanc d’œuf et les céréales en contiennent
toujours, mais en quantité insuffisante. De plus la cuisson, tout comme la
pasteurisation du lait, détruisent la bioactivité du peu de cystéine restante. Faiblement alimentées,
les cellules ne produisent pas assez de glutathion dont le niveau chute au fil de l’âge.
À 50 ans, 90% des gens enregistrent
un déficit moyen de 35.5% de leur réserve de glutathion. Il en résulte l’affaiblissement catastrophique
de leur système immunitaire et la maladie. l
............ .LE GLUTATHION ET LES VITAMINES l
Le glutathion et les vitamines agissent en synergie. Le glutathion est considéré
comme le principal antioxydant cellulaire parce qu'il complète l'action d'un grand nombre d'autres antioxydants. Par
exemple les vitamines C et E ne peuvent fonctionner adéquatement sans le glutathion. Lorsqu'elles captent un oxyradical,
elles le lui remettent et retournent en chercher un autre et ainsi de suite. Elles sont ainsi recyclées. Mais
sans le glutathion elles demeurent monopolisées par l'oxyradical qu'elles ont capté et sont rejetées
hors des cellules et évacuées dans une urine d'un jaune prononcé. Car c'est le glutathion et non les
vitamines qui neutralise les oxyradicaux. D'où son appellation de maître-antioxydant qui régit et recycle les autres antioxydants.
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