LES VARIATIONS ALIMENTAIRES ET LEURS EFFETS SUR LE GLUTATHION (GSH)
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Le lait cru frais contient un groupe de protéines qui
demeurent solubles sous forme de concentré de lait. En 1981 des expériences démontrent que des souris
nourries de l’isolat de protéines de petit lait non dénaturé (HNMPI)
produisaient des cellules T en réponse aux antigènes. Sur une période de 12 ans, plusieurs autres recherches
ont confirmé ces conclusions et incité à poursuivre la recherche.
Cette propriété
serait partiellement attribuable à une production accrue de GSH. Un minimum de GSH est nécessaire afin d’assurer
la formation de lymphocytes, élément crucial de la réponse immunitaire. On a remarqué un taux
élevé de GSH dans le foie et le cœur de souris d’âge avancé nourries de HNMPI pendant
des périodes prolongées, une espérance de vie prolongée chez ces souris a aussi été
constatée. Le chercheur Meistrer considère l’activité antioxydante du GSH très importante.
Il l’appelle « le système antioxydant GSH ».
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HNMPI
TRANSPORTEUR DE CYSTÉINE
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Deux molécules de cystine reliées par un lien très délicat
qui est détruit par la chaleur ou le stress mécanique sont présentes dans le HNMPI. Lorsqu’elles
entrent dans la cellule, ces deux molécules sont libérées de leur lien disulfide.
Les comparaisons avec d’autres concentrés de petit lait beaucoup
moins bioactifs ont démontré que ceux-ci contiennent environ la moitié du sérum-albumin et 4 fois
moins de lactoferrine que le HNMPI. L’apport de cystéine dans
le régime alimentaire est particulièrement pertinent pour le système immunitaire. C’est la présence
de cystéine qui permet de rehausser le niveau intracellulaire de GSH.
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LES
VARIATIONS DU TAUX INTRACELLULAIRE DE GSH
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Lors d’expériences in vitro, une augmentation marquée du taux de GSH a été démontrée
avec le HNMPI. Ces augmentations n’ont pas été constatées lors des tests effectués avec
de la caséine ou d’autres concentrés de petit-lait commerciaux.
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EXPÉRIENCES « in vitro » ANTI-VIH
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Il y a un lien direct entre le VIH et une carence de GSH. Il est fort possible que
le stress oxydatif soit un des mécanismes qui contribue à la progression de la maladie.
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SUPPLÉMENTATION
NUTRITIONNELLE SIDA ET SYNDRÔME DE DÉNUTRITION
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Une étude d’une durée de 6 mois effectuée chez des enfants âgés
de 8 mois à 15 ans a constaté une augmentation de poids d’entre 3.2% et 22% du poids initial, avec un
gain moyen d’environ 9%. Ce gain de poids n’était pas corrélé avec la prise calorique.
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Cette étude
a démontré que le HNMPI est extrêmement bien toléré par les enfants atteints du Sida et
syndrôme de dénutrition. Certains présentent une amélioration de leur paramètre nutritionnel,
anthropométrique, par ailleurs une correction du déficit intracellulaire en GSH est notée pour un sous-groupe
de ces patients.
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VARIATIONS DU TAUX DE GSH,
LEUR EFFET SUR LES CELLULES CANCÉREUSES
ET LEUR IMPACT SUR LA CROISSANCE DE CES CELLULES
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Il a été
démontré que le nombre et la dimension des tumeurs ont été réduits chez des souris nourries
de HNMPI. Il semblerait que la consommation de HNMPI empêcherait la formation de cancer en plus d’arrêter
la progression de tumeurs.
On tente depuis plusieurs années
de trouver une façon de détruire les cellules cancéreuses sans nuire aux cellules en santé. La
synthèse du GSH jouerait un rôle primordial dans cette équation.
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HNMPI ET LES TESTS CLINIQUES SUR LE CANCER
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Résultats
chez 5 patients souffrant d’un cancer du sein, 1 du cancer du pancréas et 1 du cancer du foie nourris de 30gr
de HNMPI par jour. Au bout de 6 mois, 2 patients démontrent une diminution des tumeurs et 2 patients voient une stabilisation.
Le problème de la chimiothérapie est que les cellules cancéreuses
ont un excellent système d’autodéfense à cause de leur contenu élevé en GSH. La consommation
de HNMPI permettrait aux cellules normales de se protéger contre les effets néfastes des traitements en augmentant
leur niveau de GSH.
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LA SIMILARITÉ
ENTRE LE HNMPI ET LE LAIT MATERNEL
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Le lait
maternel est composé de 80% de protéine de lactosérum et 20% de caséine. La composition du lait
bovin est l’inverse. Les analyses de lait provenant de différents mammifères confirment que c’est
le lait humain qui a la plus forte concentration de protéine et de lactosérum. Les études en laboratoire confirment les propriétés immunoprotectrices
et anticancérigènes du concentré de protéine de petit-lait bovin. Ceci nous indique
que le taux élevé de protéine de lactosérum chez l’être humain serait un avantage
développé, donc un signe d’adaptation évolutionniste. Cette théorie serait confirmée par les similitudes entre le HNMPI et le lait maternel. C’est
un fait bien connu qu’un enfant nourri de lait maternel est mieux protégé contre les maladies qu’un
enfant nourri de lait ordinaire.
La synthèse du GSH est un facteur crucial dans les bienfaits du HNMPI. La
cystéine, élément essentiel à la production de GSH est présente, et dans la protéine
de lait bovin, et dans la protéine de lait maternel.
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CONCLUSION
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Les protéines présentes dans le HNMPI sont essentiellement les mêmes
que l’on retrouve dans le lait maternel et contiennent les mêmes éléments très rares, précurseurs
de GSH. Une
pénurie de GSH est associée à de nombreuses maladies : les maladies de Parkinson et Alzheimer, l’artériosclérose,
les cataractes, la fibrose kystique, la sous-alimentation, les maladies associées
au vieillissement, le Sida et le cancer. Cette variation du taux de GSH suite à la consommation de HNMPI aurait des applications autres
que pour le Sida et le cancer, c’est-à-dire les maladies impliquant le stress oxydatif et le taux de GSH.
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