Cet acide aminé sulfuré se trouve
rarement dans l'alimentation, ce qui limite la capacité de votre corps de produire le glutathion.
Le glutathion joue trois rôles biochimiques
généraux :
Antioxydant
Détoxiquant
Renforçateur du système immunitaire
L'alimentation quotidienne ne fournit pas suffisamment de précurseurs de glutathion. Il est recommandé
d'ajouter un supplément de précurseurs de glutathion (GSH) de haute qualité pour s'assurer de la bioactivité
du produit, soit la préservation des mêmes protéines prédominantes du lait humain contenant les
extrêmement rares éléments précurseurs de glutathion. La pénurie de glutathion dans les
cellules est associée à de nombreuses maladies dégénératives incluant le Parkinson, l'Alzheimer,
l'artériosclérose, les cataractes, la fibrose kystique, la malnutrition, le vieillissement, le sida, et le cancer.
La variation du
taux de glutathion, suite à la consommation de précurseurs de glutathion, pourrait être utilisée
pour d'autres maladies associées au stress oxydatif, ainsi qu'aux pathologies où le glutathion est impliqué.
Des études sur le métabolisme du glutathion ainsi qu'une méthode de mesure du glutathion dans les cellules,
devraient nous apporter de meilleures applications cliniques de ce nouveau type de thérapie.
Introduction
Les bienfaits du GSH (glutathion) reviennent en force dans le monde médical.
Pourquoi cet intérêt soudain pour cette minuscule protéine connue depuis 70 ans ? Parce qu’il existe
de nouvelles découvertes sur le rôle que joue le GSH dans la réponse du système immunitaire. Vu
la moyenne d’âge qui est à la hausse dans le monde industrialisé, les Nord-américains se
préoccupent activement de leur santé. Ils sont également de plus en plus conscients des problèmes
environnementaux (la réduction de la couche d’ozone, la pollution, l’éventail des toxines et des
poisons), de l’apparition de maladies inconnues il y a 20 ans (sida, syndrome de la fatigue chronique, fibromyalgie
et autres), le stress qui favorise le cancer, les maladies cardiaques et problèmes gastro-intestinaux. En réponse
à tous ces problèmes, les antibiotiques sont de moins en moins efficaces. On s’aperçoit aujourd’hui
qu’il est préférable de prévenir que de guérir, dans la mesure du possible, évidemment.
Le changement prend maintenant deux directions : d’une part, la technologie et l’expertise médicales
sont en évolution constante; d’autre part, l’intérêt pour la médecine
douce ou alternative est sans cesse grandissant. Les médecins franchissent maintenant la ligne tracée jadis.
Après des décennies d'exclusion, les régimes et les thérapies complémentaires sont maintenant
sous observation scientifique. Les médecins s’intéressent à l’alimentation, au mode de vie,
aux exercices physiques et au bien-être spirituel comme faisant partie intégrale du maintien de la santé
et même de la thérapie. En plus d'habitudes alimentaires équilibrées et d’aliments frais,
les diètes incluent des suppléments vitaminés et d’autres produits naturels. Ces produits améliorent
notre état de santé et leur contribution à la prévention des maladies et du vieillissement est
encourageante.
l
Ce chapitre traite du GSH, une
substance fabriquée naturellement par le corps pour combattre la maladie et le vieillissement. Il vous indiquera comment
maintenir les niveaux optimums de GSH dans votre corps pour l’aider à combattre la pollution et les maladies
du vingt-et-unième siècle.
L'importance du glutathion
« On ne littéralement pas survivre sans ce miraculeux antioxydant », Dr.
Earl Mindell, What you should know about the super-antioxydant miracle.
« C’est le maître antioxydant », Dr John T. Pinto du Sloan Kettering Centre du cancer de New York.
« Vous devez augmenter vos niveaux de GSH
si vous voulez conserver votre jeunesse et vivre longtemps. De hauts niveaux de GSH sont associés à la santé
et à la longévité. De bas niveaux laissent prévoir la maladie et une mort précoce ». Jean
Carper, Stop Aging Now.
« En considérant les données
scientifiques, tout ce que nous pouvons espérer de l'environnement, c'est davantage de pollution, une diminution de
la couche d'ozone et un plus grand nombre de virus. Je pense qu'une augmentation des niveaux de glutathion favoriserait une
meilleure qualité de vie ». Dr Gustavo Bounous de l’Université McGill, une sommité
en ce qui concerne le GSH.
Le maître antioxydant
De nos
jours, il existe un éventail de nouveaux mots pour décrire la maladie, le vieillissement et les soins de la
santé. Des termes comme oxydation, antioxydant, radicaux libres et oxyradicaux font leur apparition. Que signifient-ils
?
Chaque cellule du corps possède son propre réseau de défense silencieux contre la maladie, les
dommages causés par l’environnement et le vieillissement. Une partie de ce réseau combat les fragments
chimiques dangereux et les destructeurs appelés radicaux libres ou oxyradicaux. Tout comme une automobile consomme
du carburant et génère de la pollution, il en est de même pour les cellules du corps qui produisent de
l’énergie à partir des aliments et de l’oxygène mais laissent derrière des polluants,
les radicaux libres. L’atome est le constituant élémentaire de la matière. Il est constitué
d’un noyau massif environné d’un nuage d’électrons. Comme des enfants sur une bascule, les
électrons maintiennent l’équilibre et la stabilité de l’orbite en voyageant par paires. Parfois,
durant le processus d’oxydation, un électron est projeté hors de son orbite, laissant son partenaire mal
équilibré. L’électron restant corrige spontanément ce déséquilibre en volant
un électron voisin, lequel fait alors exactement la même chose. Il en découle une réaction en chaîne
des molécules désorganisées qui occasionne des dommages inouïs aux cellules individuelles.
Heureusement, nos cellules sont munies
d’antioxydants, des agents qui neutralisent les radicaux libres en leur donnant un électron. Ce processus d’oxydation
et d’anti-oxydation est continu. L’électron est déplacé par un processus métabolique
fondamental du corps, l’usage de l’oxygène, pour métaboliser les aliments. L’oxydation n’est
pas toujours une mauvaise chose. En fait, elle est la première ligne si certains aliments ou vitamines nous font défaut
ou si notre corps connaît un stress oxydant excessif et une augmentation de la production d’oxyradicaux, les cellules
individuelles deviennent alors sensibles aux dommages.
Ce n’est pas surprenant, après tout, l’oxydation fait
rouiller le métal, pourrir les pommes et rancir le beurre. Elle contribue aussi au vieillissement naturel chez l’humain.
Mais ses effets ne s’arrêtent pas au processus de vieillissement. Les radicaux libres peuvent endommager ou détruire
les parois des cellules, causer l’apoptose cellulaire, déranger la structure de l’ADN et possiblement mener
au cancer.
L’oxydation est aussi responsable de la dissociation des gras, particulièrement
du cholestérol LDL, qui endommage les artères et cause l’athérosclérose, les maladies cardiaques
et l’apoplexie. La liste des maux causés par l’oxydation et la formation des radicaux libres s’allonge
chaque jour. En fait, une nouvelle branche de la médecine a fait son apparition : la biologie des radicaux libres. Elle
étudie et décrit les maladies et les effets potentiellement dommageables du stress oxydant.
Le GSH et les autres antioxydants
Comment le GSH se compare-t-il aux autres antioxydants sur le marché ? Ils ont
tous des avantages et des inconvénients. Vous ne devriez jamais cesser de prendre des suppléments réputés
comme les vitamines C et E. Ces substances agissent en synergie. Le GSH est considéré comme le principal antioxydant
cellulaire parce qu’il complète l’action d’un grand nombre d’autres antioxydants. Par exemple,
les vitamines C et E ne peuvent fonctionner adéquatement sans GSH. Lorsqu’elles captent un oxyradical, elles
doivent le remettre au système GSH afin de pouvoir retourner en chercher d’autres. C’est le GSH, et non
pas la vitamine, qui le neutralise. Le sélénium est un autre antioxydant important. Les études scientifiques
sur le sélénium ont indiqué des similitudes cliniques avec le GSH. Il est en fait un composant intégral
de l’important enzyme peroxydasique GSH. Pour cette raison, le sélénium pourrait être considéré
comme un renforçateur de GSH.
l
Il importe de se rappeler qu’aucun de ces importants et non
moindres antioxydants ne se trouvent naturellement dans les cellules. Ils doivent provenir d’aliments ou de suppléments.
D’un autre côté, le GSH est un composant cellulaire vital et naturel. Il est fabriqué dans les cellules
à partir de précurseurs de GSH. Si vous voulez renforcer les défenses de votre corps contre l’oxydation,
le mieux c’est de l’aider à satisfaire ses propres besoins de GSH en lui procurant les éléments
de base.
GSH
et la détoxication
La science médicale et les mesures en matière
de santé publique ont contribué à réduire le taux de décès et à prolonger
l’espérance de vie. Cependant, notre environnement contient des milliers de substances considérées
toxiques et que le consommateur adopte inconsciemment. Le vingtième siècle présente l’image d’un
être humain dont l’espérance de vie est supérieure à celle de ses ancêtres mais qui
se trouve accablé de maladies chroniques. Alors la promesse de longévité est remise en question.
Grâce à nos mécanismes
de défense, notre corps ne succombe pas plus tôt à l’attaque quotidienne des toxines présentes
dans l’alimentation, dans l’air et dans l’eau. Mais, le corps peut se trouver accablé par l’ampleur
et la durée des attaques et pourrait se mettre à mal fonctionner.
Le foie et les reins sont les deux principaux organes de détoxication
et d’élimination, et ils possèdent les plus hauts niveaux de GSH intracellulaire dans le corps. Le GSH
est le thiol (acide aminé contenant du soufre) le plus important parmi les organismes vivants. Il joue un rôle
critique non seulement chez les humains et les mammifères, mais chez tous les vertébrés, insectes, plantes
et micro-organismes. Bien que le GSH ait été découvert en 1888 par De-Rey-Pailhade, ce n’est que
dans les années 1970 que son rôle détoxiquant a été reconnu. Au cours des 30 dernières
années, de nouvelles découvertes scientifiques ont suscité à nouveau un énorme intérêt.
Le handicap majeur
de la médecine traditionnelle est qu’elle se concentre sur le traitement de la maladie plutôt que sur la
prévention. Donc le maintien de la santé est un sujet qui doit être approfondi par chacun de nous, et
il nous incombe de prendre la situation en main lorsque notre bien-être est concerné.
Le tabac
L’usage du tabac représente pour la santé
le plus grand risque en Amérique. Une simple bouffée de tabac contient des billions de radicaux libres. La fumée
consume les vitamines anti-oxydantes comme les vitamines C et E ainsi que les autres substances nutritives. Le goudron dans
le tabac contient de puissants cancérogènes qui peuvent causer le cancer des poumons et être à
l’origine des tumeurs ailleurs dans le corps. Le GSH est reconnu pour éliminer ces radicaux libres et pour neutraliser
de nombreuses toxines, par conjugaison ou par élimination.
Les maladies environnementales
Une exposition chronique aux xénobiotiques (substances étrangères
au corps) peut modifier l’état de santé en apportant des changements subtils et difficiles à identifier.
Ils se manifestent d’abord sous forme d’une combinaison de maux mineurs tels que des maux de tête, une fatigue
et une léthargie qui sont difficiles à diagnostiquer. Il a fallu des années avant que la communauté
médicale reconnaisse le syndrome de la guerre du golfe comme une maladie spécifique.
Il existe à la maison de nombreuses sources d’exposition aux xénobiotiques. On les trouve dans
les détachants, les détergents parfumés, les engrais à gazon, les pesticides, les peintures, etc.
L’exposition à la pollution de l’environnement est inévitable et la concentration des poisons peut
être élevée dans certains lieux de travail. Dans un article sur la toxicité chimique chez les travailleurs
industriels, Parke et Sapota font un puissant exposé sur les attaques pouvant être neutralisées par le
GSH. Ils affirment qu’un grand nombre de travailleurs présentant des symptômes d’inflammation systémique
sont souvent mal diagnostiqués comme souffrant d’arthrite rhumatoïde, d’infections virales, de maladies
du tissu conjonctif ou d’autres maladies.
La radiation
Les radiations ionisantes sont une cause connue de cancer mais elles apportent aussi une quantité d’autres
effets nocifs. Certaines radiations proviennent de sources naturelles, comme les rayons cosmiques et les minéraux naturellement
radioactifs. Le soleil en est une source notable avec la menace croissante des ultraviolets, causée par la diminution
de la couche d’ozone. Les autres sources proviennent des déchets nucléaires, des centrales électriques,
des déchets industriels et des niveaux de rayons X.
L’exposition à
des radiations produites par des hydroxyradicaux est le radical le plus réactif qui soit. Un grand nombre d’études
ont démontré le rôle clé que joue le GSH dans leur neutralisation. Cette connaissance des faits
a mené à l’intégration d’une modulation de GSH dans les traitements radiothérapeutiques.
De plus hauts niveaux de GSH peuvent réduire les effets des coups de soleil, considérés comme étant
possiblement des déclencheurs du cancer de la peau. Des études dermatologiques en laboratoire, effectuées
par Hanada et autres, ont démontré ces effets.
Le GSH et le système immunitaire
C’est incroyable
le nombre de gens qui croient encore que l’on contracte un rhume quand on s'assoit dans un courant d’air ou que
l’on sort dehors les cheveux mouillés. En réalité, il est reconnu que le rhume ordinaire est une
maladie contagieuse et transmissible. On ne contracte pas un rhume parce que l’air est plus frais; c’est une infection
virale qui est à l’origine de cette maladie. D’autres peuvent prétendre que leur rhume est dû
au stress, au surmenage ou à un excès d’exercice. Ils sont beaucoup plus près de la vérité.
Même si ces facteurs ne peuvent être une cause de rhume, ils nous rendent plus sensibles au virus du rhume. En
forçant la note, ces patients ont temporairement diminué leurs ressources immunitaires et ils en subissent les
conséquences : le virus a eu l’avantage sur eux.
La bonne nouvelle est que le système immunitaire
peut être renforcé. Jusqu’à maintenant, le meilleur moyen que nous ayons trouvé pour combattre
une maladie virale, est d’exterminer les envahisseurs par des antibiotiques. Cependant, on n’insistera jamais
assez sur la nécessité d’une stratégie de défense. La meilleure prévention consiste
à optimiser notre système immunitaire. Nous pouvons y arriver en l’entretenant et en le nourrissant de
la même façon que nous le faisons pour le reste du corps.
Le GSH joue un rôle
central dans le fonctionnement de nos cellules immunitaires. Le Dr Gustavo Bounous, l’un des principaux experts en matière
de GSH, a déclaré : « La disponibilité du GSH est le facteur qui limite l’activité
propre aux lymphocytes ». Cette évidence saute aux yeux dans le cas du virus de l’immunodéficience
humaine ou HIV, à l’origine du sida. Le sida est essentiellement une dysfonction des cellules T. Les patients
souffrent typiquement de faibles niveaux de GSH, particulièrement d’une faible numération de GSH dans
les cellules T. De nombreuses études ont démontré que le niveau de GSH sert à mesurer la survie
du patient et sa qualité de vie. Les saines croissances et activités des cellules immunitaires dépendent
de la disponibilité du GSH. Une diminution expérimentale de GSH réduit considérablement la capacité
de ces cellules à combattre les pathogènes et laisse la porte grande ouverte à la maladie. En d’autres
mots, le GSH peut être considéré comme la nourriture du système immunitaire.
Dans certaines maladies auto-immunes telles
que l’arthrite rhumatoïde, le lupus et le vieillissement normal, les lymphocytes T montrent un affaiblissement
de la réponse aux antigènes. De plus, ces conditions inflammatoires chroniques ont été associées
à de faibles concentrations de GSH dans le sérum sanguin et dans les cellules rouges du sang. Le Dr Bounous
et son équipe de l’Université McGill ont démontré que des niveaux élevés de
GSH aident à combattre ces infections de façon plus efficace. Ils ont mesuré la réponse immune
sur des animaux de laboratoire auxquels on avait donné une protéine isolée de petit lait, riche en précurseurs
de GSH. Ces animaux ont démontré à
la fois de plus hauts niveaux
de GSH intracellulaire et une meilleure réponse au défi immunitaire.
L’activité protectrice
du GSH a deux volets : elle accroît l’activité des cellules immunitaires et agit également comme
antioxydant dans leur milieu. Un nombre effrayant d’infections bactériennes résistantes aux antibiotiques,
comme la bactérie mangeuse de chair, se sont frayé un chemin dans nos hôpitaux et nos communautés.
Certains professionnels de la santé croient que des virus tels que ceux qui causent le sida et l’hépatite
C ne sont que la pointe de l’iceberg et qu’une vague de pathogènes
d’un
nouveau genre est déjà en route. De vieux ennemis comme la tuberculose, que nous pensions avoir éliminée,
reviennent se venger et ne répondent plus du tout aux traitements autrefois efficaces. L’augmentation des niveaux
de GSH serait une précaution raisonnable à prendre contre cette
éventuelle menace.
Hausser les
niveaux de GSH
Le glutathion par voie orale
Pourquoi
ne pas simplement consommer le GSH ? Dans les fruits, les légumes frais, les viandes ou sous forme de pilule ou de
poudre commercialisée par plusieurs compagnies de produits pharmaceutiques ? Parce que le GSH fabriqué en usine
n’apporte pas grand chose à l’organisme. Une petite quantité de GSH à teneur réduite
en protéine peut parvenir jusqu’au système sanguin mais elle ne pourra jamais traverser les parois de
la plupart des cellules et, conséquemment, ne pourra pas hausser les niveaux intracellulaires de GSH. Des tests ont
démontré la faible biodisponibilité du GSH par voie orale, particulièrement dans le foie, là
où il est le plus nécessaire. Flagg et son équipe de l’Université Emory à Atlanta
signalent même une réduction possible de GSH dans le sang, suite à la consommation d’aliments contenant
du GSH. En termes médicaux, l’effet du GSH oral sur les paramètres immunologiques est négligeable.
La cystéine
Puisque la disponibilité de la cystéine
est le facteur limitatif dans la synthèse du GSH, pourquoi ne pas simplement consommer cet acide aminé non essentiel
? Elle est disponible en pharmacie et peut effectivement augmenter légèrement le GSH intracellulaire. Toutefois,
l’usage de la cystéine comme supplément alimentaire peut causer une hypercystéinémie et
possiblement une intoxication. Des preuves cliniques démontrant que la cystéine alimentaire a peu d’effet
sur le système immunitaire ont été obtenues par des chercheurs comme Bounous & Batist, qui ont comparé
les précurseurs spécifiques de la protéine GSH avec une combinaison de cystéine/caséine.
Les protéines de petit lait (WHEY)
Plusieurs dérivés du lait et produits
de petit lait sont destinés à des gens soucieux de leur santé. Ces produits varient énormément
selon la teneur en protéines, la concentration, la dénaturation, les types de protéines qu’ils
contiennent et autres facteurs déterminant l’efficacité du produit. Le petit lait, riche en protéines,
contient parfois des précurseurs actifs de GSH faciles à digérer, que le système sanguin assimilera
aisément. De là, ils passent à des cellules individuelles, puis sont transportés à travers
la paroi de la cellule et métabolisés en GSH. Ces précurseurs sont extrêmement fragiles et facilement
dénaturés, ce qui réduit leur bioactivité et leurs bienfaits pour l’organisme. Même
le procédé d’extraction du lait peut réduire grandement leur disponibilité pour les cellules
du corps humain. Le stress mécanique et la chaleur dissocient les liens critiques qui unissent ces délicates
protéines.
La composition des protéines de petit lait varie énormément
et il en est de même pour le degré de dénaturation des précurseurs de GSH. Certaines favorisent
la bioactivité mais la plupart ne le font pas.
La méthionine
La
méthionine est un acide aminé essentiel. On la trouve dans certains aliments et elle est aussi disponible en
pharmacie. Elle a été identifiée comme un précurseur de GSH. La transformation métabolique
de la méthionine en GSH est complexe et hautement affectée par de nombreux autres facteurs. Par exemple, elle
est très faible lorsque le foie est malade et non existante chez les nouveau-nés. Au-delà de certaines
doses, elle peut être toxique. Le plus inquiétant c’est que la méthionine est aussi un précurseur
de l’homocystéine, récemment identifiée comme étant un haut facteur de risque dans le développement
de l’artériosclérose (durcissement des artères).
Le NAC
Le NAC augmente le GSH intracellulaire. Toutefois l'ingestion comporte en soi une certaine toxicité et les
nivaux de GSH augmentent et diminuent rapidement en l'espace de quelques heures. L'efficacité du médicament
est décrite comme ayant une courte demi-vie. Des problèmes d'effets secondaires peuvent survenir, suite à
l'ingestion répétée pour soutenir le taux de GSH.
l
**Référence: Jimmy Gutman m.d., f.a.c.e.p. et Stephen Schettini. Le guide ultime du GSH
l
Retour: Documents