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Carcinome utérin, cancer du rein, cancer de la prostate...



TRAITEMENT DU CARCINOME UTÉRIN IN SITU


Daniel Moreau, M.D. F.R.C.S. (C)

(Obstétrique et gynécologie)

Hôpital Civique d’Ottawa - Canada

M.A., DDN : 13 SEPTEMBRE 1962


Le 15 mai 1997, le spécialiste a été consulté parce que la cytologie effectuée par le médecin de famille avait révélé une dysplasie modérée compatible avec l’infection au papillomavirus. Un curetage endocervical a révélé, le 15 mai 1997, une grave dysplasie cellulaire. Le 9 février 1998, le test de Papanicolaou montrait une dysplasie grave. Le 30 avril 1998, celle-ci était toujours présente sur le test de Papanicolaou. Un curetage du col utérin effectué le même jour a révélé des fragments épithéliaux atteints de grave dysplasie. Le 7 août 1998, un curetage du col a démontré un carcinome in situ. La même opération répétée le 10 septembre 1998 confirmait la présence du carcinome in situ. La patiente a été avisée de la possibilité d’une hystérectomie. Celle-ci a plutôt commencé à prendre, en novembre 1998, 20 g par jour d’un concentré protéique de lactosérum spécialement préparé. Le 8 mars 1999, la cytologie présentait des « cellules possiblement atypiques ». Le 9 avril 1999, une biopsie du col et un curetage endocervical n’affichaient qu’une légère dysplasie. Le 13 juillet 1999 et de nouveau le 22 décembre 1999, la cytologie était parfaitement normale.


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PROTÉINES LACTOSÉRIQUES

DANS LE TRAITEMENT DES MÉTASTASES DU CANCER DU REIN


Robert Bender, M.D., directeur médical

Groupe médical communautaire de Corona – Corona, CA

DDN : 7 janvier 1948


La patiente est une femme de race blanche âgée de 52 ans qui, en novembre 1996, présente des saignements vaginaux. Un examen pelvien révèle une grande lésion en forme de fraise à l’ouverture de l’urètre jusqu’à l’entrée du vagin.


Le 29 janvier 1997, la lésion a été excisée. La cystoscopie était négative. Le rapport du pathologiste démontrait un cancer du rein métastatique. La radiographie pulmonaire ne révélait rien. L’échographie pelvienne ne montrait aucune pathologie autre que la preuve d’une hystérectomie antécédente.


Le tomodensitogramme de l’abdomen du 7 février 1997 révélait une masse de 10 cm sur 8,6 cm sur 10 cm du rein gauche, englobant le pôle supérieur avec nécrose centrale s’étendant au gras périrénal et aux fascias latéraux. La tomographie par ordinateur du bassin était normale, tout comme la scintigraphie osseuse.


Le 11 mars 1997, la patiente a subi une néphrectomie gauche radicale. On a découvert que la masse adhérait à la partie supérieure du muscle psoas, mais n’attaquait ni la rate ni le côlon. Aucune adénopathie lymphatique significative n’a été observée dans la chaîne périaortique. Le foie ne montrait rien de particulier et aucune masse pelvienne n’a été observée. La veine rénale était libre. La qualité nucléaire était de 2+4. La glande surrénale était bénigne. Les ganglions lymphatiques étaient négatifs. La tumeur de la paroi vaginale est réapparue après l’excision initiale.


Lorsque la patiente a subi un examen en août 1997, un tomodensitogramme de la poitrine démontrait de multiples petits nodules épars à la périphérie des poumons, principalement installés à la base des poumons avec une adénopathie prétrachéale et paratrachéale droite associée, typique de métastases pulmonaires. De même, deux lésions de faible densité sur les lobes gauche et droit du foie étaient susceptibles de métastases. La scintigraphie osseuse a aussi révélé une zone du bassin droit dans l’os iliaque médian près de l’articulation sacroiliaque qui était susceptible de métastases. La patiente a refusé la recommandation d’un faisceau de rayonnements externe pelvien et de chimiothérapie à interféron, interleukine et 5-FU.


Une nouvelle évaluation effectuée en octobre 1997 et répétée en décembre 1997 pour un tomodensitogramme de l’abdomen révélait un accroissement du nombre des métastases du foie. Le tomodensitogramme du thorax montrait une adénopathie médiastinale étendue et un parenchyme pulmonaire avec de multiples petits nodules dans les deux champs pulmonaires.


La patiente a de nouveau été évaluée en avril 1998 et le résultat indiquait une maladie progressive avec une taille et un nombre croissants de nodules dans le foie et une adénopathie médiastinale persistante et étendue, et des nodules pulmonaires. Parce que la patiente souffrait d’une maladie métastatique et qu’on ne pouvait lui offrir de plan de traitement qui aurait un quelconque pronostic satisfaisant, elle a cherché d’autres méthodes de traitement.


Par conséquent, en juin 1998, elle a commencé à prendre « un concentré protéique de lactosérum spécialement préparé ». Elle prenait un sachet (10 g) le matin et deux sachets le soir. Dans les deux premières semaines où elle a pris le concentré protéique, la nausée a disparu. De même, la patiente déclarait un meilleur appétit et une grande amélioration de son niveau d’énergie.


Les tomodensitogrammes de l’abdomen et du thorax, en août 1998, n’ont montré aucun changement significatif au niveau du foie et des poumons. Dans l’ensemble, la patiente continuait de s’améliorer sur le plan clinique.


En novembre 1998, une radiographie pulmonaire indiquait une diminution des nodules des poumons et aucune progression de l’adénopathie médiastinale.

En janvier 1999, une radiographie pulmonaire indiquait que les poumons étaient exempts d’opacités.


En mars 1999, la patiente a eu des vomissements en fusée et l’on a entrepris d’autres examens. Un tomodensitogramme de l’abdomen n’indiquait aucune obstruction de l’intestin et les lésions métastatiques du foie avaient une taille réduite avec nécrose centrale accrue. Un tomodensitogramme du bassin ne montrait rien à signaler excepté la post-néphrectomie gauche. Un transit oeso-gastro-duodénal démontrait l’absence de maladie, excepté une indication de duodénite. Aucun autre vomissement n’a eu lieu.


Les tomodensitogrammes de l’abdomen, du thorax, du bassin et de la poitrine en juillet 1999 continuaient de démontrer la résolution des nodules pulmonaires et la résolution presque totale de l’adénopathie péritrachéale et sous-cardinale. Le foie semblait stable sans indication d’anomalie additionnelle.


Le tomodensitogramme de l’abdomen de novembre 1999 comparé à celui de juillet 1999 indique une légère diminution probable de l’apparence de la zone de faible densité dans le foie, que l’on supposait être le siège de la maladie métastatique. Aucune autre zone nouvelle de maladie métastatique n’a été observée. Le tomodensitogramme du bassin ne présentait rien à signaler et celui de suivi de la poitrine demeure libre de nodularité dans les champs pulmonaire. Aucune indication de maladie.


À ce jour, la patiente continue de mener une vie active et son seul traitement se résume à « un concentré protéique de lactosérum spécialement préparé ».


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LES PROTÉINES LACTOSÉRIQUES

DANS LE TRAITEMENT

DU CANCER DE LA PROSTATE MÉTASTATIQUE


Roger G. Mazlen, M.D., F.A.C.N.

Mount Sinai Medical School and Medical Center – New York


Étude de cas d’un homme de 77 ans (J.) présentant un carcinome métastatique de la prostate avec de nombreuses métastases osseuses et une propagation localisée à la zone du rectum.


1)  
Avant de participer à l’étude

                                              ASP                              ASP libre

           9-8-98                         205,3                                  --

                                       (<4,01 mg/ml)


Échec des traitements réguliers et interruption de la chimiothérapie à cause de la toxicité cardiaque. Ne prend que 10 mg par jour de prednisone, en octobre 1998. Nombreuses métastases osseuses présentes sur le tomodensitogramme le 2 octobre 1998.


2)  
A commencé le CPL à raison de 10 g une fois par jour 29 10 98


                                           
ASP                               ASP libre

20-11-98                            11,35                            11 % (« Se sent bien »)

01-99                                 15 --

Augmentation de la dose de CPL (20 g par jour)


3)  
A commencé le CPL à raison de 20 g une fois par jour 3-1-99


                                         
ASP                                 ASP libre

3-99                                   26,8                                    --

4-99                                   27,7                                    -- (Lupren IM)

5-99                                   36,4                                    -- (Cytoxan)

6-99                                   52                                       --

7-99                                   37                                       --

8-99                                   53                                       -- (bonne énergie)

29-11au 10-12-99 :    « Mauvais usage » du CPL en nov. et déc.
                                                                       (dans l’eau chaude dénaturante)

Radiothérapie locale sur les métastases osseuses

Total de 10 traitements

10-1-00                              68

18-1-00                             102,4               A recommencé le CPL comme prescrit

14-3-00                              66                   Se sent mieux.

 

 

 

 

 


LES PROTÉINES LACTOSÉRIQUES

 

 

 

DANS LE TRAITEMENT DU CANCER DE LA VESSIE


Patient : A.G. homme de 74 ans


I -  Antécédents médicaux


Hypertrophie bénigne de la prostate (HBP) en 1987.

Cancer de la prostate diagnostiqué en 1993. Traité par radiothérapie, avec un tuteur de l’artère du rein gauche. ASP récent : 0,9.

Hypertension vasculaire rénale,1997.

Rein droit atrophié,1997.

Coronaropathie et angine de poitrine.


II  - Antécédents sociaux


Tabagisme à raison de 50 paquets de cigarettes par année, cessé en 1989.


III - A)
Cancer de la vessie, 1995. Multiples récurrences depuis le premier diagnostic. Des tumeurs de la vessie multifocales de grade I ont été réséquées le 10 juin 1999 à cinq sites (carcinomes papillaires de type transitionnel). A reçu un traitement BCG auparavant. Subit une cystoscopie de la vessie tous les trois mois.


III - B)
Prescription de CPL à sa visite au bureau le 8 juillet 1999 à raison de 1 sachet de 10 g par jour. Ses cystoscopies d’août 1999, de février et août 2000 n’indiquent aucune récurrence des carcinomes papillaires de type transitionnel.




UNE ÉTUDE PROSPECTIVE

 

 

 

DE L’EFFET D’UN CONCENTRÉ PROTÉIQUE DE LACTOSÉRUM

SPÉCIALEMENT PRÉPARÉ

SUR LA PROGRESSION DU CANCER DE LA PROSTATE


Bela S. Denes, M.D., Facs – Directeur

The Prostate Center of Greater St-Louis – Missouri


Nous présentons notre première expérience de traitement de 8 patients atteints d’un carcinome de la prostate confirmé par biopsie traités uniquement au moyen d’un supplément nutritionnel de protéines lactosériques. La réaction au traitement a été surveillée par les niveaux consécutifs d’ASP. L’ASP est un marqueur tumoral extrêmement sensible du cancer de la prostate et son usage est très répandu comme mesure de la réaction au traitement. La régression spontanée n’a pas été décrite.


Données démographiques sur les patients


Ce sont des hommes de notre pratique d’urologie régulière qui ont subi des biopsies endorectales de la prostate en cabinet. Tous ces hommes avaient des taux élevés d’ASP avec ou sans durcissement palpable de la prostate. Aucun n’avait eu de traitement précédent du cancer de la prostate.

L’âge moyen était de 82,5 ans (de 77 à 89 ans).


Le taux moyen d’ASP au diagnostic était de 14,2 ng/ml (de 5,0 à 44 ng/ml). Tous les échantillons sériques d’ASP ont été examinés par Smith-Kline-Beecham Labs, par essai hybertech.


Le taux moyen de testostérone était de 391 ng/ml (de 253 à 619 ng/ml).

Le résultat moyen à l’échelle de Gleason était de 5,5 (de 4 à 7).


L’activité physique de tous les patients était excellente, tous vivaient de façon autonome. Aucun patient ne présentait de symptôme de maladie cliniquement active (p. ex., douleur aux os, hématurie, adonépathie périphérique, insuffisance rénale) et dans notre pratique, ils auraient été étroitement surveillés jusqu’à une progression significative de l’ASP ou des signes de maladie cliniquement active.


Protocole thérapeutique


Après examen du matériel de biopsie et obtention du consentement éclairé, les patients ont été inscrits à l’étude. Les suppléments de protéines lactosériques leur ont été fournis. La dose prescrite administrée était de 3 sachets de 10 g par jour (total de 30 g). Aucun autre médicament ou traitement sans ordonnance n’a été prescrit. Les patients ont été expressément avisés de ne pas utiliser de chou palmiste ou de ses dérivés.


Les taux sériques d’ASP ont été vérifiés à 0, 6 et 12 semaines, et les taux sériques de testostérone, aux 12 semaines. Les patients pouvaient se retirer de l’étude en tout temps.


Résultats


Des 10 patients inscrits, 8 ont terminé les 3 mois de traitement. Six des 8 patients (76 %) ont affiché une baisse d’ASP à 6 et 12 semaines. Un patient (12 %) avait une stabilisation d’ASP et un autre (12 %) présentait une hausse lente mais continue d’ASP à 6 et 12 semaines. Aucun patient n’est devenu cliniquement symptomatique à ce jour. Un patient (T.M.) a maintenant terminé 24 semaines de traitement. Son taux initial d’ASP était de 44. À 12 semaines, il avait baissé à 37, et a continué de descendre à 28.


La baisse moyenne d’ASP à 3 mois était de 8 ng/ml (de 0,2 à 7,0 ng/ml), ce qui représente une baisse de 12,8 % de l’ASP moyen pour le groupe.


Résumé


Ces résultats préliminaires du concentré protéique de lactosérum (CPL) pour le traitement du cancer de la prostate sont encourageants. Cette cohorte de patients âgés atteints d’un cancer de la prostate confirmé par biopsie et sans traitement précédent ont démontré une baisse significative de l’ASP sérique à 3 mois. Tous les patients toléraient le concentré protéique de lactosérum spécialement préparé.

Le supplément alimentaire de protéines lactosériques semble exercer une efficacité clinique chez les hommes âgés sans traitement précédent du cancer de la prostate, selon la réaction de l’ASP. On prévoit d’autres études pour en évaluer le rôle comme traitement principal ou auxiliaire.





AMÉLIORATION DES VALEURS D’ASP

À L’AIDE DES PRÉCURSEURS ORAUX DU GLUTATHION

DU CONCENTRÉ DE PROTÉINES LACTOSÉRIQUES

SPÉCIALEMENT PRÉPARÉ (CPLSP)


Jimmy Gutman, M.D., Facep


Professeur adjoint, Université, McGill - Canada

Département de médecine familiale, médecine d’urgence – avril 2000


Par tradition, les niveaux d’ASP servent au diagnostic du cancer de la prostate et à l’évaluation du succès du traitement. La raison de ces études de cas était de suivre les niveaux d’ASP dans des cas établis de cancer de la prostate chez des patients dont les niveaux de glutathion étaient plus élevés grâce au CPLSP.


Méthodes :


Deux patients atteints d’un carcinome de la prostate confirmé par biopsie ont été suivis par des examens physiques réguliers, des analyses sanguines de routine et des niveaux d’ASP. Les deux ont exprimé un intérêt pour commencer le CPLSP orale comme mesure proactive de lutte à la progression de la maladie. Ils ont commencé à prendre 10 g par jour de concentré, et l’on a suivi les niveaux d’ASP subséquents.


Observations et résultats :


1er CAS


 
L’on soupçonnait un cancer de la prostate chez cet homme de descendance italienne en raison d’un taux élevé d’ASP, à 66 ans. La biopsie subséquente a confirmé un néoplasme intra-épithélial de grade élevé. Les antécédents, l’examen physique et les études de laboratoire n’indiquaient pas de processus métastatique. Ses médicaments incluaient la ranitidine (Zantac) pour un ancien ulcère gastrique, et de la térazosine (Hytrin) pour l’hypertension et des symptômes de prostatisme. Il était par ailleurs en bonne santé et très soucieux de conserver un mode vie et un régime sains. Ses niveaux d’ASP se trouvent à la figure 1, et affichent une baisse significative des valeurs après avoir commencé le CPLSP.

2e CAS  


À l’âge de 54 ans, on a diagnostiqué un cancer de la prostate chez ce patient de descendance haïtienne présentant une hypertension bénigne non traitée. Les biopsies ont révélé une tumeur de grade élevé et il a subi une radiothérapie ainsi qu’un traitement au bicalutamide anti-androgène (Casodex) et à l’acétate de goseréline (Zoladex). Les niveaux d’APS montraient une réaction initiale à la thérapie hormonal, mais ensuite les niveaux ont augmenté de nouveau et son urologue a suggéré un autre choix de traitement anti-androgène. Ayant très mal réagi aux effets secondaires de la première séance, le patient a refusé de poursuivre la chimiothérapie. Il a plutôt choisi de commencer le CPLSP.   Ses niveaux  d’APS se sont améliorés comme l’indique la figure 2.


Discussion :


Ces deux cas présentent une amélioration significative des niveaux d’APS chez des patients ayant un cancer de la prostate confirmé par biopsie grâce aux précurseurs oraux du glutathion qui se trouvent dans un concentré protéique de lactosérum spécialement préparé. Aucune thérapie concurrente ne pouvait expliquer la chute des valeurs. Il faut faire d’autres essais à l’aveugle à l’aide de cette stratégie thérapeutique.

 

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